09 - Les émotions: sources de vie, de maladies

Les émotions: sources de vie, de maladies

 

« La source des émotions est en nous et pas dans les événements qui les provoquent » Henri Boucher 

Le monde des émotions

Chaque jour, nous vivons des émotions. Ces « réponses » physiologiques à des stimulations sont des réactions spontanées qui naissent de l’interaction entre nous (avec notre histoire, nos compétences, nos croyances) et un contexte donné. Un même événement va déclencher des émotions d’une intensité différente chez chacun. Elles nous mettent en mouvement, nous font bouger, nous secouent. La plupart des écrits en distinguent quatre, dites « primaires » : la peur, la colère, la tristesse et la joie ; donnant lieu chacune à un panel d’autres émotions. Etant toutes utiles, elles servent à réguler l’état interne de l’organisme pour maintenir son intégrité.

L’émotion est un signal

Au mieux on gère ses émotions, au plus on tend vers une vie juste pour soi. Pour cela, il faut les reconnaître, les décoder et les accueillir car elles nous livrent un message sur ce qu’une situation réveille en nous . Il est souvent fait référence aux émotions « positives » et « négatives ». Il me semble plus juste d’utiliser les mots « agréables » et « désagréables », car toute émotion a une valeur positive. La peur, par exemple, a une fonction de survie et de protection car elle entraîne une impulsion à agir. Essayer de se débarraser des émotions « désagréables » revient à masquer ce signal d’alarme. Formidable réserve d’énergie, elles peuvent aussi engendrer une profonde déperdition d’énergie.

Ecouter son corps, sa voix intérieure

Les émotions et le corps sont interconnectés. En fonction de chaque émotion, des hormones spécifiques sont libérées. Certaines se traduisent par des signes visibles (paleur, rougeur, sueurs froides), d’autres viennent se loger à l’intérieur de nous de façon plus surnoise. Notre système nerveux central et notre système immunitaire communiquent directement entre eux d’où l’importance d’une bonne gestion des émotions. Si les émotions « agréables » sont porteuses d’une énergie qui nous pousse vers l’avant, vers le monde, les émotions « désagréables », qu’on tente d’enfuir sans essayer de les comprendre, peuvent être source de mal être. Cela nous prend au ventre, nous donne mal au dos, nous noue la gorge, nous empêche de dormir… A force de ne pas les écouter un jour, c’est la maladie, le mal qui dit.

Vers l’intériorité

Souvent nos émotions douloureuses ont une histoire, elles sont les fruits de nos liens familiaux, du « sac à dos » que nous portons à l'intérieur de nous. Trouver son chemin dans ce labyrinthe demande parfois l’aide d’une personne extérieure pour désactiver les programmes anciens et procéder à une reprogrammation. Un travail psychocorporel est important pour un retour à soi, vers l’intériorité, cet espace où nous ne subissons plus. Cela se fait avec beaucoup de bienveillance et de non jugement envers soi-même. Au quotidien, des choses simples et accessibles comme la méditation et la douceur de la nature sont de merveilleuses sources d’apaisement.

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